domingo, 10 de abril de 2011

Marguerite aux camélias

 Marguerite, prise d´un accés de toux, tombe en rentrant dans sa chambre. Assise, elle regarde le miroir.
- Ah! Quels malheurs me sont reservés! Qui aurait di que la pâleur m´aurait fait pleurer...
 Armand, après quelques secondes d´hésitation, rentre.
-Madame ! Pourquoi êtes-vous par terre?
-Monsieur Armand! Ne vous inquietez pas, je suis juste tombée...pourriez-vous m´aider?
(Un temps) Qu´est-ce que vous avez dans les mains?
-Eh, bien...je vous ai apporté des fleurs.
-Merci, c´est bien gentil...mais je n´aime pas les camélias, Armand.
-Pardonnez-moi....
-C´est rien, ne vous inquietez pas de ça. Mais alors, quel est la raison de cette agréable visite?
-Je voulais juste savoir si vous allez mieux.
-Bon, je ne vais pas mieux, mais je ne vai pas plus mal non plus. D´ailleurs, je commence à m´habituer.
-A vous habituer? Mon Dieu, madame, comment pourriez-vous vous habituer à l´idée de mourir? Vous vous faites du mal! Marguerite, laissez-moi vous racompagner chez vous, vous aurez au  moins un moment de paix. Laissez-moi vous soigner!
-Mon cher, ne voyez vous que je suis en paix? C´est grâce au péché, au plaisir et à la vanité que je suis encore dans le monde des vivants. Je suis déjà condamnée, quand je regarde dans le miroir, je vois la mort en sourriant. Comment pourriez-vous changer mon destin? Changer ce qui est déjà fait?
-Par l´amour que je vous porte!
-L´amour?! Armand, cela n´existe même pas dans ma vie.
-Vous vous trompez, Marguerite, car il est plus proche que ce que vous imaginez...
-Si vous parlez de tous les hommes qui on dit "je t´aime" dans mon lit, aucun n´était sincère!
-Non, madame, je parle de moi! Je parle de l´amour incontrôlable que je ressent pour vous! De toutes les nuits de veille où j´ai pensé à vous, de tous le jours où je suivais votre existence. Voilá maintenant deux ans, deux ans que j´ai cette passion encarcerée dans mon coeur. Depuis que je vous ai vue pour la prémièr fois, tout ma pensée fut remplie de vous, de vos yeux, de votre beauté, de votre parfum, de vos cheveaux, de votre sourrire...
-Vous m´aimez...Pardonnez-moi d´avoir oublié ce que signifie ce mot mais...mes sentiments se limitent au plaisir...je ne comprend pas comment pouvez-vous m´aimer, Armand, je suis même sûr que vous ne saviez pas ce que cela veut dire....De toute façon, à quoi ça sert l´amour quand la mort est si proche? Non, ne me répondez pas, Armand, car je sais déjà la réponse que vou me donnerez...non! L´amour ne pourra pas me soutenir, car je ne sais pas aimer.
-Je peut donc vous l´enseigner!
-Vous n´avez pas compris, mon cher, je ne veut pas aimer.
-Même se je vous promis de vous être dévoué, de corps et âme?
-Ah, et porquoi voulez vous ça maintenat, dans mes derniers jours? Pourquoi n´avez-vous jamais promis ce dévouement avant, quand j´avais encore l´espoir de vivre? Vous n´êtes jamais monté ici durant ces deux ans...pourquoi?
-Je ne vous conaissais pas...
-Et croyez vous que vous me connaissez maintenat? Alors que je suis si prête a partir? Alors que vous m´avez parlé pendant ce temps la? Ces dix minutes?
-Je crois que je peut comencer à vous connaître, mais avant je n´avais pas assez de courage.
-Hélàs, vou n´aviez pas le courage de monter dans la chambre d´une courtisane? A présent qu´elle est devenue malade, vous avez trouvé ce courage?
-Non! Ce n´est pas cela...
-Alors, qu´est que c´est? Pensez-vous qu´une prostituée malade est plus sentimentale?
-Marguerite! Je n´ai jamais dit cela!
-Mais, peut-être, l´avez-vous pensé?
-Arrêtez cette torture, je vous aime, comment pourrais-je penser cela de vous?
-Ainsi vous êtes vraiment amoureux de moi!?
-Je ne sais pas si je dois vous le dire aujourd´hui que...
-Ah, Armand...il serait mieux, pour votre coeur, de ne le dire jamais.

12/03/2007

2 comentários:

Joana disse...

Magnifique!

Anônimo disse...

Thanks :)
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